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Après “Lune et l’autre” et “Un écho dans le brouillard”, cet album achève la deuxième trilogie de Sousbock. “Et puis ?” a été un album difficile et long à écrire et enregistrer. D’abord parce que je voulais être sûr que ce serait un bon disque. Je ne voulais pas risquer une fausse note pour ce qui est certainement la fin de l’aventure après 5 disques qui tiennent la route… Ensuite parce que plus le temps avance, plus le temps manque… Puis, quand j’ai commencé à rassembler tout ce que j’avais, à commencer par deux vieilleries qui finissent (“Et puis”) et commencent (“Et si le ciel”) le disque, les chansons écrites pour “Lune et l’autre” mais qui n’avaient pas été utilisées alors (j’avais promis qu’elles étaient belles, vous pouvez le vérifier en les écoutant maintenant, il s’agit de “Une seule seconde” et “Les terres d’autrefois”, de Phil et Marco), puis en sollicitant Nico, Julien et José pour qu’ils travaillent et arrangent quelques accords, quelques idées (respectivement Au travers, Sur des rails et Ouvre les yeux)… Puis, surtout en ayant l’idée de conceptualiser la musique et d’enchainer tous les morceaux sans s’arrêter. Là, j’ai vraiment commencé à sentir que je tenais quelque chose. Puis, il y a eu “Cloué”, chanson particulière et terrible pour moi. Elle fait écho au passé de Sousbock avec des clins d’oeils à “La nuit, la lune, la pluie” et “Lily”. J’ai alors décidé de continuer dans ces auto-citations et j’ai eu l’idée de célébrer ce qui était alors les 10 ans “d’Amnesia” en créant une chanson miroir. Il me manquait alors un morceau pour finir le disque et j’ai très vite écrit “Maintenant je sais”. Il restait à lier le tout et intégrer les éléments habituels des disques. Des bruitages, l’inévitable explosion ou coup de tonnerre… Le mellotron voix, une pochette de Franck, qui comme la musique fait un appel aux 5 disques précédents… Après 5 années de gestation et 3 ans d’enregistrement, mixage, mastering, le disque est enfin là. Ça n’a pas été un accouchement facile, mais cette longue période me permet d’avoir suffisamment de recul pour penser que ce disque est sans doute celui que je préfère. J’ai oublié beaucoup de choses, mais j’ai aussi beaucoup d’excellents souvenirs. Notamment l’enregistrement, avec Julien, Nico et moi jouant pour la première fois en même temps, plutôt que les uns après les autres. C’est le disque le plus “live” et le moins trafiqué. C’est aussi certainement celui qui contient le plus de respirations, de souffle, de guitares qui frisent, d’imperfections diverses, mais c’est un choix que nous avons fait. Et c’est pour cela qu’il ne sonne pas comme les autres. Qu’il sonne mieux ! Le disque s’appelle “Et puis ?”. C’est une question ouverte. Elle a un sens par rapport aux histoires racontées dans le disque. Qu’est-ce qu’il se passe après ? Elle a aussi un sens par rapport à la discographie. Je ne sais pas s’il y aura un septième album. Je ne l’envisage pas. Mais comme il ne faut jamais dire jamais, je me suis ménagé une porte de sortie, que je tiendrai secrète, au cas où…

Merci à Nicolas, Julien et José pour m’avoir épaulé musicalement pendant tout ce temps. Vous avez été tellement importants que sans vous le disque n’existerait simplement pas.
Merci à Phil et Marco de m’avoir offert deux magnifiques chansons.
Merci à Gilles d’avoir apporté sa touche si particulière.
Merci à Franck pour une nouvelle pochette magnifique.
Merci à Jean-Philippe d’avoir mixé avec une patience inouïe le disque (honnêtement, j’aurais été à sa place, je me serais envoyé ch… !!!)
Merci à Stéphane pour le mastering solide, une fois de plus !

Merci à vous tous de m’avoir aidé, accompagné, supporté et attendu pendant ces trois années !
Merci à tous les fidèles habituels, merci à ceux qui ont écouté ou aimé Sousbock à un moment donné…

Seb

9 septembre 2014

Et puis ? - 2014

paroles : Seb – musique : Seb
arrangement : Seb – mix : JP

Crédits

Nico : Guitares
Julien : Guitares et basse
Seb : Batterie, chant, claviers
José : claviers (intro) et choeurs

Seb : Et si le ciel est une vieille chanson, écrite en 2002 et qui a attendu son heure pendant un bon moment. Elle est inspiré par l’oeuvre de Bernard Werber et plus particulièrement un petit paragraphe de l’encyclopédie du savoir relatif et absolu dans lequel il raconte qu’il a fait un rêve aucours duquel un géant venait emporter Paris à coup de pelle pour l’enfermer dans une bouteille et observer la vie des humains en captivité dans un Paris totalement destructuré…

Paroles

Et si le ciel n’était qu’un immense écran télé
Au travers duquel des géants nous regardaient
Nous des fourmis nous affairer…

Et si le ciel n’était qu’une immense paroi de verre
Retenant prisonnières nos amours et nos colères
Dans une immense fourmilière

Et le regard des géants provoquant des éclairs
Leurs gestes des tremblements de terre
Leurs murmures sont le tonnerre

Intempéries éphémères, foudroyants mystères
Nos printemps, nos hivers, le moindre fait divers
Observés dans tous l’univers

Et les géants en colères agacés de nos guerres
Pleurant sur la terre, leur larmes à mer
Guettant le moindre signe, la moindre prière…

Et si la terre n’était qu’un immense aquarium
Cajolé, choyé, par la chaleur des grands hommes
Quelle importance en somme ?

paroles : Seb – musique : Phil
arrangement : Seb, Julien, Nico – mix : JP

Crédits

Nico : Guitares et clavier
Julien : Guitares et basse
Seb : Batterie, chant

Seb : Une chanson de Phil, écrite au départ pour le projet “Lune et l’autre” et mise de côté parce qu’elle ne trouvait pas sa place dans le disque. Ici, elle lance parfaitement “le vif du sujet” de l’album après l’introduction qu’est “Et si le ciel”. Elle était beaucoup plus longue à l’origine. Il n’a pas été facile de trouver la forme pour la faire sonner. Elle a été pas mal raccourcie, la tonalité a changé… mais ça ne fonctionnait pas bien. C’est lorsque Nico a posé son piano que nous avons compris que c’était l’élément qui manquait pour finir l’arrangement. Tout a été plus évident ensuite…

Paroles

Survoler les montagne, survoler les vallées
Et au dessus du monde, se sentir flotter

Survoler les planètes et puis la voie lactée
Au dessus des étoiles, se sentir tomber

J’ai froid dans ma tête, j’ai froid dans mon coeur
J’ai froid dans mon coeur
J’ai froid mais je n’ai pas de rancoeur
Je garde l’espoir, ce si bel espoir
Même si je ne veux pas trop y croire

J’ai froid mais je n’ai pas froid aux yeux
J’ai froid mais je n’ai pas froid aux yeux
Je n’hésite pas le moins du monde
Non pas même une seconde

Survoler les campagnes, les plaines et les forêts
Au milieu des nuages, se sentir sombrer

J’ai froid dans mon âme, j’ai froid dans mon corps
J’ai froid mais je n’ai pas de remords
Je touche du bois, je croise les doigts
Je prie pour que tout ça ne s’arrête pas

J’ai froid mais je n’ai pas froid aux yeux
J’ai froid mais je n’ai pas froid aux yeux
Je n’hésite pas le moins du monde
Non pas même une seconde

paroles : Seb – musique : José et Seb
arrangement : José et Nico – mix : JP

Crédits

Nico : piano et guitare acoustique
José : synthé et choeurs
Julien : guitare acoustique
Seb : Chant

Seb : J’avais les paroles sur une vieille musique. Mais j’avais une mélodie en tête et je pensais que ce texte irait très bien avec… J’ai trouvé de nouveaux accords pour cette mélodie, mais ils étaient très mauvais et mille fois entendus. Ça ne rendait vraiment pas justice à la mélodie. Je l’ai donc confiée à José qui a écrit cette magnifique suite d’accords pour aller sur ma mélodie. Au final la chanson n’a plus rien à voir avec ce qu’elle était à l’origine.

Paroles

Chaque fois que je pense
Pouvoir atteindre le ciel
À la dernière seconde
Le ciel me brûle les ailes

Me rejette dans le noir
Dans les antres éternelles
Dans les tréfonds du sommeil
Dans des silences irréels

Alors pars, envole toi
Rêve un monde là bas
Terre qui t’ouvre ses bras
Cette réalité là
N’est pas faite pour toi
Ouvre les yeux réveille toi

Chaque fois que je ressens
Ces renoncements de soi
Ces appels insistants
Lueurs assombries d’effroi

Parsemé de révérences
Un inexorable émoi
Un murmure d’insouciance
Emplit le son de ma voix

Alors pars, envole toi
Rêve un monde là bas
Terre qui t’ouvre ses bras
Cette réalité là
N’est pas faite pour toi
Ouvre les yeux réveille toi

Si tu ne regardes pas
Ces yeux tournés vers toi
Cet espoir guidant tes pas
Chaque jour qui se lèvera
À jamais sera chargé
Du poids de tous tes regrets

paroles : Seb – musique : Julien et Seb
arrangement : Julien – mix : JP

Crédits

Julien : Guitares et basse
Nico : Guitare
Seb : Batterie et chant
José : choeurs et piano (transition)

Seb : Un jour, mon ami Franck (qui réalise les pochettes du groupe) me raconte une rencontre qu’il a fait et qui s’est soldée par un “promis, on se rappelle” et pestait contre cette phrase, parce qu’évidemment, le “on se rappelle” n’a jamais eu lieu… Qui n’a pas fait l’expérience de cette situation ? Pourtant je ne remet pas en doute la sincérité des gens qui prononcent cette phrase. Seulement, pris dans l’engrenage de la vie, on n’y arrive pas, n’y pense pas… Voilà l’idée de départ de la chanson qui dit donc que nous sommes “Sur des rails”. J’ai écrit la chanson et je voulais la jeter, la pensant mauvaise. Heureusement, Julien l’a écoutée et m’a dit “Non, je pense qu’on peut en faire quelque chose” et il a complètement changé et arrangé la chanson pour devenir ce qu’elle est maintenant. Certes, il n’a pas modifié mes accords et ma mélodie, mais son travail a tellement modifié la chanson qu’il mérite réellement de partager les crédits d’écriture et pas seulement d’arrangements…

Paroles

Sur des rails j’avance, je ne peux changer de sens
Je voudrais m’arrêter, je voudrais leur parler
Sur des rails j’avance, toujours plus de distance
Je ne peux m’arrêter, je ne peux profiter

Car je suis entrainé, on ne peut s’arrêter

Sans possibilité d’aiguillage
Sans possibilité de freinage

Tourne le temps… File le temps…
Déjà trente ans que tourne le temps…

Sur des rails j’avance, croyant prendre de l’avance
Sans relâche et sans cesse, je ne tiens mes promesses
Sur des rails j’avance, je ne tiens pas la distance
Je voudrais m’arrêter, je veux les retrouver

Mais je suis entrainé, je ne peux pas m’arrêter

Sans possibilité d’aiguillage
Sans possibilité de freinage

Tourne le temps… File le temps…
Déjà trente ans que tourne le temps…

paroles : Seb – musique : Seb
arrangement : Seb et Gilles – mix : JP

Crédits

Gilles : piano (première partie)
Nico : piano (deuxième partie), guitares acoustiques et basse.
Seb : batterie et chant

Seb : Une chanson sur une période particulièrement dure et horrible de ma vie, pourtant censé être un des “plus beaux jours”… Seulement, quand la naissance d’une enfant se passe très mal et qu’elle risque de ne pas vivre, ce “plus beau jour” se transforme d’un coup en “pire jour” de sa vie… Heureusement “ses yeux se sont ouverts”…

Paroles

De longues heures aussi sombres que la nuit
Seul ici
La vie se raccroche à une sonnerie
Je suis cloué au sol
Transi et sanglotant sans bruit
Tu m’as cloué au sol

La nuit a de nouveau donné rendez-vous
À la lune et la pluie
Si frêle et si fragile, ta vie ne tient qu’à un fil
Je suis cloué au sol
Transi, sanglotant sans bruit
Tu m’as cloué au sol

Tant de temps je t’ai rêvée
Tant de temps à t’imaginer
Qu’allais-je faire désormais

Et puis tes yeux se sont ouverts
Et puis tes yeux se sont ouverts…

Tu m’as cloué le bec, mon bébé
Tu m’as cloué le bec, tu sais
Tu m’as cloué le bec mon bébé
Tu m’as cloué le bec, bébé

Tu m’as cloué le bec, mon bébé
Tu m’as cloué le bec, tu sais
Tu m’as cloué le bec mon bébé
Tu m’as Chloé le bec, tu sais

paroles : Seb – musique : Nico et Seb
arrangement : Nico – mix : JP

Crédits

Nico : guitares et synthé
Seb : chant, synthé et piano (transition)

Seb : Écriture similaire à celle de Ouvre les yeux. J’avais le texte, la mélodie, mais j’imaginais quelque chose de bien plus rock et rapide dans l’esprit. Mais Nico a écrit cette magnifique musique. C’est probablement la chanson la plus triste, lourde et plombante de Sousbock. C’est aussi dans un sens la petite soeur de “En sursis”. Écrire un tel texte n’est pas facile, futile et certainement un peu pathétique, c’est aussi quelque part de la méthode Coué… mais ça aide beaucoup… Nous avons enregistré la chanson et quelques jours après, tragiquement, survenait la catastrophe de Fukushima. Tous ces gens ne sont pas passés “au travers” et ça m’a profondément affecté. J’ai modifié quelque peu les paroles our faire apparaitre le mot “séisme”. Je ne peux écouter la chanson sans y penser, elle est irrémédiablement intimement liée à cet événement.

Paroles

Ce n’est pas vrai que l’on tient
Son destin entre les mains
Il n’y a que le hasard
Que le mauvais hasard
Et de mauvais endroits
Aux mauvais moments

Incendies, enlèvements…
Qu’est ce qui nous attend au tournant
On s’assure, on se rassure, on se dit
Que tout cela n’arrivera qu’aux autres
Et pourtant, et pourtant, et pourtant…

Je ne peux rien y faire, ça me ronge et me désespère
Mais j’espère, oui, j’espère, passer au travers

Accidents de voiture, séismes et anévrismes
Ça m’empêche de dormir, je ne contrôle pas l’avenir
On le vit tous les jours, au secours, au secours…

Je ne peux rien y faire, ça me ronge et me désespère
Mais j’espère, oui, j’espère, passer au travers…

Faire en sorte que le vent nous porte
Qu’on passe entre les gouttes
Que rien ne nous déroute
Pars donc vivre ailleurs, loin d’ici
Mais n’oublie pas de rester en vie

Je ne peux rien y faire, ça me ronge et me désespère
Mais j’espère, oui, j’espère, passer au travers…

paroles : Seb – musique : Seb
arrangement : Seb – mix : JP

Crédits

Nico : guitares et basse
Julien : guitares
Seb : batterie, claviers et chant
José : choeurs

Seb : Il manquait une chanson pour finir le disque. J’ai écrit “Maintenant je sais” à partir de cette idée que j’avais depuis longtemps. Le disque parle de la vie d’une manière général. Du parcours de la vie. Arrivé à un certain âge, on a déjà répondu à pas mal de question sur ce qu’on “est”. Il en reste. Ces questions m’empêchent de dormir, c’est pour cela que la chanson est placée après “Au travers”. Je ne sais donc pas combien de temps je vivrai, mais je sais que j’en profiterai. C’est, en quelques sortes, ma façon de dire “carpe diem”…

Paroles

Quelle sera la couleur de ses yeux ?
Quelle sera la couleur de ses cheveux ?
Est-ce que nous nous marierons ?
Et quel sera son prénom ?

Maintenant je sais, maintenant je connais
Toutes les réponses à ces questions
Qu’enfant je posais…
Maintenant je sais, maintenant je connais
Toutes les réponses à ces questions
Qu’enfant je me suis posées… Maintenant je sais…

Où est-ce que ? Quand est-ce que ?
Est-ce que je ? Comment je ?

Dans quelle ville ou quel pays je vivrai ?
Quel est le métier que j’exercerai ?
Est-ce que mes enfants me ressembleront ?
Et quels seront leur prénom ?

Maintenant je sais, maintenant je connais
Toutes les réponses à ces questions
Qu’enfant je posais…
Maintenant je sais, maintenant je connais
Toutes les réponses à ces questions
Qu’enfant je me suis posées… Maintenant je sais…

Je sais que je ne serai jamais une star
Mais je sais que je jouerai toujours de la guitare
Je ne sais pas combien de temps je vivrai
Mais je sais que j’en profiterai

Maintenant je sais, maintenant je connais
Toutes les réponses à ces questions
Qu’enfant je posais…
Maintenant je sais, maintenant je connais
Toutes les réponses à ces questions
Qu’enfant je me suis posées… Maintenant je sais…

paroles : Seb – musique : Marco
arrangement : Nico – mix : JP

Crédits

Nico : guitares, flute, piano et toutes sortes d’instruments exotiques
Gilles : orgue
Seb : chant et probablement le piano pendant le solo de flute que personne ne se souviens avoir enregistré
JP et José : choeurs

Seb : Une magnifique composition de Marco pour le projet Lune et l’autre qui n’a pas trouvé sa place sur le disque mais qui prend ici une dimension incroyable. Nico signe un arrangement luxuriant en utilisant toutes sortes d’instruments merveilleux et crée ainsi cette ambiance exceptionnelle. Lors de la finalisation du disque j’ai rajouté le rappel aux paroles de Ouvre les yeux. Ce passage me donne la chair de poule à chaque fois…

Paroles

Une fois dans un rêve, j’ai vu le soleil couver les étoiles
Une fois dans un rêve, j’ai vu des sirènes qui mettaient les voiles
Et dans ce rêve j’ai vu les portes des enfers
Ce rêve n’est que réalité dont personne ne peut s’échapper

Une fois dans un conte, j’ai vu un ange voguant sur les nuages
Une fois dans un conte, j’ai vu une fée prise au piège d’une cage
Et dans ce conte j’ai vu une terre en détresse
Ce conte n’est que réalité dont personne ne peut s’échapper

Pars, recueille toi sur les terres d’autrefois
Pars, recueille toi sur les terres d’autrefois

Une fois dans un songe, j’ai vu diables et démons par centaines
Une fois dans un songe, j’ai vu la terreur couler dans mes veines
Et dans ce songe j’ai vu l’amère vérité
Ce songe n’est que réalité dont personne ne peut s’échapper

Pars, recueille toi sur les terres d’autrefois
Pars, recueille toi sur les terres d’autrefois
(Chaque fois que je pense pouvoir atteindre le ciel)
Pars, recueille toi sur les terres d’autrefois
(Chaque fois que je ressens ces renoncements de soi)
Pars, recueille toi sur les terres d’autrefois
(Chaque fois que je pense pouvoir atteindre le ciel)

paroles : Seb – musique : tneruaL te beS
arrangement : Seb – mix : JP

Crédits

Nico : guitares
Julien : guitare et basse
Seb : batterie et chant
missaN : eugro
ociN : olso
JP et José : choeurs

Seb : Pour fêter les 10 ans d’Amnesia, première chanson du groupe, j’ai décidé de faire la chanson “miroir”. Inversant la suite d’accord, la mélodie… Et même certaines parties de musique comme l’orgue ou le solo de guitare qui sont les prises d’Amnesia passées à l’envers directement ! Le texte est lui aussi un texte miroir, qui raconte l’inverse de celui d’Amnesia et le titre évidemment aussi est un titre “miroir”.

Paroles

Mon ciel fut si longtemps
Noir au mieux grisonnant
J’ai trouvé qui je suis
Une famille des amis

Des parfums, des regards
Dissipants le brouillard
Ces souvenirs à jamais
Maintenant à ma portée

Toutes les nuits de ma vie
Mais les jours aussi
Tournés vers demain
Hier n’est plus mon destin
Malgré tout je le sais
Je n’oublierai jamais

Un flash et un visage
Qui m’ont ouvert la cage
Et l’homme dans le miroir
Vit la fin d’un cauchemar

Tout ce temps à errer
Attendre et espérer
Chaque jour chaque soir
Une nouvelle histoire

Toutes les nuits de ma vie
Mais les jours aussi
Tournés vers demain
Hier n’est plus mon destin
Malgré tout je le sais
Je n’oublierai jamais

Toutes les nuits de ma vie
Mais les jours aussi
Tournés vers demain
Hier n’est plus mon destin
Malgré tout je le sais
Je n’oublierai jamais

paroles : Seb – musique : Seb (sauf partie 1 : Laurent et Seb)
arrangement : Laurent et Seb – mix : JP

Crédits

Laurent : batterie
Nico : guitares et basse et probablement synthés.
Julien : synthés, guitares
Seb : chant
José, Nico et Vanessa : choeurs

Seb : La première chanson en français que nous ayons enregistré au tout début du groupe… Le texte est un peu naïf mais qu’importe. C’était le tout début et ironiquement, ça devient la dernière chanson de ce qui sera probablement le dernier album… Il a fallu du temps pour la réenregistrer convenablement et la mettre sur un disque. Même si je n’ai malheureusement plus de nouvelles de Laurent aujourd’hui, le souvenir reste et je suis très fier de cette chanson et de cette collaboration. À l’origine la chanson se finissait par “Joyeux ironie du sort, la vie conduit à la mort”. Mais bizarrement, personne n’aimait ce vers à part moi. Je l’ai donc supprimé et on peut maintenant entendre sans “parasite” le magnifique travail d’arrangement de voix du final de la partie 3.

Paroles

Et puis (part 1)

Doucement, Lentement
Mon corps prisonnier
D’une cage de chair
Qui semble d’acier

Lentement, doucement
Et je me sens enfermé
Et je me sens projeté

Vers un monde que je ne connais pas
Vers un monde qui ne veut pas de moi
Vers un monde qui ne m’attend pas

Et puis (part 2)

Et puis toujours sans croire à rien
Je continue sur mon chemin
Et peu à peu je m’indiffère,
La vie semble perdre tout ses mystères

En désespoir de solitude
Je perds mes repères dans l’habitude
Et tous les jours les mêmes gestes,
Les mêmes secondes de détresses

Et peu à peu sournoisement
Le néant prend le pas sur le vivant
On ne vit pas sans envie,
Sans une étincelle, une mélodie…

Et puis (part 3)

Et puis sans bruit je quitte la vie
Perdu dans les méandres de l’infamie
Mais moi au moins je connaissais l’enfer
Quel fût le rôle de mes pensées sur la terre

À quoi bon vivre sans gout à rien
Lorsque l’aventure n’est plus au bout du chemin
Je me suis perdu dans des dérives avancées
Dans des sentiers pas assez éclairés

Pas une aube pas une clairière
Rien, vraiment rien ne me retient sur terre
Il faut avoir l’ambition de ses prétentions
Les miennes me conduisirent à ma perdition